H2 de la histamina antagonistas de los receptores para la urticaria

Categoría Revisión sistemática
RevistaCochrane Database of Systematic Reviews
Año 2012
CONTEXTE: L'urticaire est une maladie de peau commune caractérisée par des plaques irritantes qui peuvent survenir n'importe où sur le corps. Il existe un certain nombre de sous-types différents, et toute une gamme d'options de traitement disponibles. Il n'y a pas de consensus sur l'efficacité des antagonistes des récepteurs H2 utilisés dans le traitement de l'urticaire. OBJECTIFS: Évaluer l'innocuité et l'efficacité des antagonistes des récepteurs H2 dans le traitement de l'urticaire. STRATÉGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE: Nous avons cherché dans les bases de données suivantes jusqu'au 7 octobre 2011 : le registre spécialisé du groupe Cochrane sur la peau, CENTRAL dans The Cochrane Library (2011, numéro 4), MEDLINE (à partir de 2005), EMBASE (à partir de 2007) et LILACS (à partir de 1982). Nous avons également cherché des essais en cours dans les registres d'essais en ligne. CRITÈRES DE SÉLECTION: Des essais contrôlés randomisés d'antagonistes des récepteurs H2 chez des personnes ayant un diagnostic clinique d'urticaire, quels qu'en soient la durée et le sous-type. Les études portant sur les anti-H1 pour l'urticaire chronique font l'objet d'une revue Cochrane distincte ; elles n'ont donc pas été incluses dans cette revue. RECUEIL ET ANALYSE DES DONNÉES: Deux auteurs ont, de manière indépendante, évalué la qualité des essais et extrait et analysé les données. RÉSULTATS PRINCIPAUX: Quatre études de relativement petite taille, impliquant au total 144 participants, ont été incluses dans cette revue. Une combinaison de ranitidine et de diphenhydramine s'est avérée plus efficace à améliorer la résolution de l'urticaire que la diphenhydramine administrée seule (risque relatif (RR) 1,59 ; intervalle de confiance (IC) à 95 % 1,07 à 2,36). Bien qu'améliorant de manière similaire les démangeaisons, la taille des papules et l'intensité, la cimétidine n'améliorait pas globalement mieux les symptômes, de manière statistiquement significative, que la diphénhydramine. Toutefois, une combinaison de ces médicaments était plus efficace que la diphénhydramine seule (RR 2,02 ; IC à 95 % 1,03 à 3,94). Des événements indésirables avaient été rapportés pour plusieurs des interventions, c.-à-d. la ranitidine et la diphénhydramine, causant somnolence et sédation ; il n'y avait cependant pas de différence significative dans le niveau de sédation par rapport au départ entre la famotidine et la diphénhydramine. CONCLUSIONS DES AUTEURS: Les données probantes très limitées présentées dans cette revue sont basées sur quelques études anciennes de relativement petite taille auxquelles nous avons attribué un risque de biais élevé ou incertain. Présentement, la revue ne permet donc pas de prendre en toute confiance une décision sur l'utilisation, pour l'urticaire, d'antagonistes des récepteurs H2. Bien que certaines de ces études aient rendu compte d'une mesure de soulagement des symptômes de l'urticaire et d'une amélioration clinique assez minime chez certains participants, les preuves étaient faibles et peu fiables. Là où il le fallait, nous avons insisté dans cette revue sur le manque de précision et les limites des données rapportées.
Epistemonikos ID: 22519fd27ee55925bbdb3cd5334151cdef56bd54
First added on: Apr 22, 2012