Cafeína para el asma

Autores
Categoría Revisión sistemática
RevistaCochrane database of systematic reviews (Online)
Año 2010
CONTEXTE: La caféine a différentes actions pharmacologiques ; c’est un faible bronchodilatateur et elle réduit également la fatigue des muscles respiratoires. Elle est chimiquement liée à la théophylline, un médicament utilisé pour le traitement de l’asthme. Il a été suggéré que la caféine pouvait diminuer les symptômes de l’asthme et peut avoir une action intéressante dans le traitement de l’asthme. Plusieurs études ont exploré les effets de la caféine sur l’asthme ; cette revue est la première à examiner systématiquement et à synthétiser les preuves rassemblées. OBJECTIFS: Évaluer les effets de la caféine sur la fonction pulmonaire et déterminer l'éventuelle nécessité de contrôler la consommation de caféine avant de mesurer la fonction pulmonaire ou l'oxyde nitrique exhalé. STRATÉGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE: Nous avons effectué une recherche dans le registre d’essais cliniques du groupe Cochrane sur les voies respiratoires ainsi que dans les bibliographies des articles (août 2011), une recherche mise à jour en Juin 2011 a abouti à un article potentiellement pertinent qui a été ajouté à "études en attente de classification". Nous avons également contacté les auteurs des études. CRITÈRES DE SÉLECTION: Nous avons inclus des essais cliniques randomisés (ECR) sur la caféine prise par orale par comparaison avec un placebo ou sur le café par comparaison avec du café décaféiné chez les adultes asthmatiques. RECUEIL ET ANALYSE DES DONNÉES: Deux auteurs de revue ont procédé à la sélection des essais, à l’évaluation de la qualité et à l’extraction des données de manière indépendante. RÉSULTATS PRINCIPAUX: Nous avons inclus sept essais comprenant au total 75 personnes souffrant d’asthme léger à modéré. Le plan d’étude de toutes les études était croisé.Six essais portant sur 55 personnes ont montré qu’en comparaison avec un placebo, la caféine, même à « faible dose » (inférieure à 5 mg/kg de poids corporel), semble améliorer la fonction pulmonaire jusqu’à deux heures après absorption. Le volume expiratoire maximal en une seconde (VEMS) a montré une petite amélioration jusqu’à deux heures après l’ingestion de caféine (différence moyenne standardisée 0,72 ; intervalle de confiance à 95 % 0,25 à 1,20), ce qui se traduit par une différence moyenne de 5 % du VEMS. Toutefois, dans deux études, les différences moyennes du VEMS étaient de 12 % et 18 % après l’ingestion de caféine. Les débits expiratoires médians étaient également légèrement améliorés et cette amélioration était maintenue jusqu'à quatre heures.Un essai incluant 20 personnes a examiné les effets de l’ingestion de café par rapport à une variété décaféinée sur les taux d’oxyde nitrique exhalé chez les patients asthmatiques et a conclu en l’absence d’effet significatif sur ce critère d’évaluation. CONCLUSIONS DES AUTEURS: La caféine semble améliorer modestement, jusqu’à quatre heures après la prise, la fonction respiratoire chez les personnes asthmatiques. Il peut s’avérer nécessaire d’éviter une prise de caféine pendant au moins quatre heures avant la mesure de la fonction pulmonaire, l’ingestion de caféine pouvant en effet fausser l’interprétation des résultats. L’ingestion de café caféiné avant la mesure de l’oxyde nitrique exhalé ne semble pas affecter les résultats du test, mais un plus grand nombre d’études doivent être effectuées pour confirmer ce point.
Epistemonikos ID: 1dcbdd8fe13458d1c12d792c4f1c554a267c09aa
First added on: Oct 11, 2011
Cafeína para el asma.
10.1002/14651858.CD001112
Cafeína para el asma.
10.1002/14651858.CD001112