Chirurgie voor cervicale radiculopathie of myelopathie

Categorie Systematic review
TijdschriftCochrane database of systematic reviews (Online)
Year 2010
CONTEXTE: OBJECTIF: Déterminer 1) si un traitement chirurgical de la radiculopathie ou de la myélopathie cervicale est supérieur à un traitement non chirurgical 2) si le calendrier de la chirurgie (immédiate ou retardée dans l'attente de la persistance/progression des symptômes et des signes pertinents) a un impact sur le résultat. STRATÉGIE DE RECHERCHE: Pour les données originales, une première recherche a été faite dans les bases de données CENTRAL, MEDLINE, et EMBASE jusqu’en 1988. Une deuxième recherche a ensuite été faite dans CENTRAL (The Cochrane Library 2008, numéro 2), MEDLINE, EMBASE, et CINAHL (de janvier 1998 à juin 2008) pour mettre à jour la revue. Les auteurs connus des essais cliniques randomisés ont été contactés pour obtenir des données additionnelles, publiées ou non. CRITÈRES DE SÉLECTION: Ont été retenus, tous les essais cliniques randomisés et quasi randomisés incluant des patients atteints d’une radiculopathie ou d’une myélopathie cervicale et soumis à 1) un traitement médical versus une « chirurgie de décompression » (avec ou sans fusion) avec traitement médical, ou à 2) une « chirurgie de décompression précoce » versus une « chirurgie de décompression tardive ». COLLECTE DE DONNÉES ET ANALYSE: Deux des auteurs ont séparément sélectionné les études, évalué les risques de biais et extrait les données. PRINCIPAUX RÉSULTATS: Deux essais (N = 149) ont été inclus. Dans les deux essais, la répartition des patients au traitement a été inadéquate et les modalités de l'évaluation à l’aveugle des résultats n'étaient pas claires. Un essai (81 patients avec une radiculopathie cervicale) a montré que, sur le court terme, la chirurgie de décompression était supérieure à la physiothérapie ou à une immobilisation par collier cervical pour réduire la douleur, la faiblesse ou la perte de sensation; cependant, après une période d’un an, il n’y avait pas de différence significative entre les groupes. Un autre essai (68 patients avec un déficit fonctionnel léger associé à une myélopathie cervicale) n’a trouvé aucune différence significative entre la chirurgie et le traitement non chirurgical, et ce, sur une période de trois ans suivant le traitement. Une proportion importante de cas a été perdue de vue durant le suivi. CONCLUSIONS DES AUTEURS: Les deux essais de petite taille présentaient des risques importants de biais et ne fournissaient pas de sources fiables quant aux conséquences d’une chirurgie pour radiculopathie ou une myélopathie secondaire à une spondylose cervicale. Il n’est pas certain non plus que les risques à court terme d’une chirurgie sont compensés par des effets bénéfiques à long terme. Des recherches ultérieures sont susceptibles de modifier ces résultats et notre confiance en eux. Il y a une faible qualité de preuve que la chirurgie puisse apporter un soulagement de la douleur plus rapide que la physiothérapie ou l’immobilisation par collier cervical chez les patients atteints d’une radiculopathie cervicale; cependant, il y a peu ou pas de différence sur le long terme. Il y a une très faible qualité de preuve que les patients atteints d’une myélopathie légère se sentent mieux peu après la chirurgie et il y a peu ou pas de différence sur le long terme. TRADUCTION: La traduction française de cet examen Cochrane a été financée par le groupe Cochrane sur les maux de dos et a été effectuée par Arlette Missiha et Bernard Soucy.
Epistemonikos ID: 33c99b250310b168e3a665ecfb2520a74b83e5ed
First added on: Oct 11, 2011
Surgery for cervical radiculomyelopathy.
10.1002/14651858.CD001466
Surgery for cervical radiculomyelopathy.
10.1002/14651858.CD001466
Surgery for cervical radiculomyelopathy.
10.1002/14651858.CD001466