Hydration for treatment of preterm labour

Category Systematic review
JournalCochrane Database of Systematic Reviews
Year 2013
CONTEXTE: L'hydratation a été proposée comme traitement destiné aux femmes en travail prématuré. En théorie, l'hydratation peut réduire la contractilité utérine en augmentant le flux sanguin utérin et en diminuant la sécrétion hypophysaire de l'hormone antidiurétique et de l'ocytocine. OBJECTIFS: Évaluer l'efficacité de l'hydratation intraveineuse ou orale afin d'éviter un accouchement prématuré, ainsi que ses conséquences chez les femmes dont l'accouchement est prématuré. STRATÉGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE: Nous avons effectué des recherches dans le registre d'essais du groupe Cochrane sur la grossesse et la naissance (30 septembre 2013) et les bibliographies des articles pertinents. CRITÈRES DE SÉLECTION: Des essais contrôlés randomisés, incluant des femmes dont la grossesse est viable et inférieure à 37 semaines révolues et présentant un travail prématuré, qui comparent l'hydratation intraveineuse ou orale à l'absence de traitement. L'intervention peut, ou pas, être associée à l'alitement. Les études comparant des médicaments tocolytiques à des perfusions intraveineuses de liquides pratiquées dans le groupe témoin en guise de placebo n'étaient pas incluses dans la présente revue. RECUEIL ET ANALYSE DES DONNÉES: Deux auteurs de la revue ont indépendamment évalué les rapports afin de déterminer si l'étude répondait aux critères d'inclusion et d'évaluer sa qualité méthodologique. Deux des auteurs de la revue ont indépendamment extrait des données. Les résultats étaient exprimés sous la forme de risques relatifs (RR) pour les résultats dichotomiques et d'une différence moyenne pour les résultats continus. RÉSULTATS PRINCIPAUX: Deux études, incluant un total de 228 femmes présentant un travail prématuré et des membranes intactes, comparaient l'hydratation intraveineuse à l'alitement seul. Les risques d'accouchement prématuré, avant 37 semaines (RR 1,09 ; intervalle de confiance (IC) à 95 % 0,71 à 1,68), avant 34 semaines (RR 0,72 ; IC à 95 % 0,20 à 2,56) ou avant 32 semaines (RR 0,76 ; IC à 95 % 0,29 à 1,97), étaient similaires entre les groupes. L'admission en unité de soins intensifs néonataux survenait à une fréquence similaire dans les deux groupes (RR 0,99 ; IC à 95 % 0,46 à 2,16). Le coût du traitement était légèrement plus élevé (39 US$) dans le groupe d'hydratation. Cette différence n'était pas statistiquement significative et inclut uniquement les frais d'hospitalisation pour une visite inférieure à 24 heures. Aucune étude n'a examiné l'hydratation orale. CONCLUSIONS DES AUTEURS: Les données n'étaient pas suffisamment nombreuses pour recommander le recours à l'hydratation comme traitement spécifique des femmes présentant un travail prématuré. Les deux études disponibles et de petite taille ne montrent aucun effet bénéfique de l'hydratation par rapport à l'alitement seul. L'hydratation intraveineuse ne semble pas avoir d'effets bénéfiques, même lors de la période d'évaluation peu après l'admission, chez les femmes présentant un travail prématuré. Toutefois, les femmes présentant des signes de déshydratation peuvent bénéficier de cette intervention.
Epistemonikos ID: e4feb21054110475d3a5072ab38aefcaebc95959
First added on: Nov 16, 2013
Hydration for treatment of preterm labour
10.1002/14651858.CD003096
Hydration for treatment of preterm labour
10.1002/14651858.CD003096